Question:
spécial pour pieds noirs: pourquoi avoir quitter l'Algérie alors que bous pouviez rester?
lolita
2008-10-16 14:46:42 UTC
Le nombre des pieds noirs qui visitent chaque année l'Algérie est très important. Tous disent aimer ce pays et regréttent de l'avoir quitté.
Neuf réponses:
roger
2008-10-18 11:21:11 UTC
Ou tu es naïf, ou tu fais de la provoc!!

A l'époque c'était partir en urgence ou finir la gorge tranchée comme un mouton!! Mon dieu comment oser lancer une telle question!!
Lisia...a quitté Q/R !!!
2008-10-16 22:05:32 UTC
les pieds noirs d'Algérie qui ont fuient le pays, l'ont fait par obligation, tous étaient menacés genre: "la vie ou le cercueil" beaucoup ont perdu la vie (sans parler de leur bien), tous ont aimé et regrettent le pays du temps ou ils y étaient mais sûrement pas l'Algérie de maintenant.

quand au nombre de pieds noirs qui visitent l'Algérie je doute qu'il soit si important (?)

Le Maroc attire plus de monde, car il ne faut pas oublier non plus que beaucoup ont dû se sauver de ce pays aussi, mais ils y retournent plus facilement car ce pays est (pour le moment) plus sûr que l'Algérie...
caty
2008-10-17 12:01:50 UTC
Il y a l'histoire tout court, et celle qu'on raconte; c -à-d celle que chacun raconte en fonction de sa vision.

Mes beaux parents étaient pieds-noirs, mon beau-père voulait rester en Algérie, il y était né, comme ses parents et ses grand-parents... il parlait et écrivait l'arabe, il était apprécié dans son quartier, jusqu'au jour où une bombe a fait voler en éclats la porte de l'appartement et a failli tuer sa femme. Il a décidé de partir, de "rentrer" (le terme est impropre, il n'était pas né ici) en France, c'était en 63, l'année après l'indépendance. Il ne s'en est jamais remis. Je ne parle pas de ce qu'ils ont perdu, jamais indemnisé. Si on nous obligeait à quitter nos maisons de cette façon que dirions nous ?

Je suppose que d'autres ont été amenés à cette décision par la force des choses. Il n'avait pas de haine, il mettait en cause les politiques qui n'ont pas compris que le pouvoir devait être partagé. Il n'est jamais retourné en Algérie, la voie suivie par le pays et le saccage qui a suivi le démoralisaient.

Alors dire que ceux qui le voulaient pouvaient rester me semble un peu léger;
quiquempoissly
2008-10-17 09:34:10 UTC
le choix dans une république est toujours facile, et souvent sans conséquence, dans une autre forme de gouvernement avec de fanatiques cela est tout de suite plus compliqué
2008-10-17 19:21:27 UTC
Ils sont restés dans leur maison, au sud d'Alger, et les corps ont été retrouvés trois semaines après l'indépendance. Voilà ce qui est arrivé à ceux de ma famille qui sont restés là-bas.

Après les accords d'Evian, l'OAS avait fait le coup de feu, détruit des écoles et autres établissements à l'explosif, appliqué la politique de la terre brûlée pour ne rien laisser aux Arabes.

Après le départ des troupes françaises, des dizaines de milliers de harkis, abandonnés par Charles de Gaulle, ont été massacrés par le FLN. Les harkis et leurs descendants qui ont réussi à s'installer sur le sol français sont toujours mal vu par certains Arabes, qui après la décolonisation ont immigré...

En général (je dis bien en général) il y avait trop de règlements de compte, trop de haines, trop de murs entre les Européens et les Arabes. Vous avez lu l'Etranger de Camus ? Tout est là-dedans. Difficile de cohabiter avec l'ennemi d'hier, celui qui avait été spolié de ses terres au XIXe siècle parce qu'on imagineait qu'il était inférieur - et certains pieds-noirs le pensent toujours.

Dans ma famille, on aimerait rentrer en Algérie ; mais avec l'armée française, et le drapeau tricolore. Et en attendant, on vote front national pour "mater" les Arabes. Voilà la vérité toute crue. Les métropolitains qui n'ont pas connu de près les attentats à Alger, les combats en Kabylie, qui n'ont pas vécu dans la Mitidja ou à Maison-Carré, par exemple, peuvent difficilement comprendre cette mentalité pour laquelle ils ont trouvé un pauvre mot : "la colonisation de papa".
????????
2008-10-17 17:11:36 UTC
la valise ou le cercueil puréeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee de nous autres
Abdou / Vàclav Havel
2008-10-17 16:31:16 UTC
Non Lolita,ils ne pouvez pas rester et "on" leur avait rien demandé ( ni nationalité ni sidi zekri ) ils se sont sentis menacés et ils avaient fui l'Algérie,leur pays,par crainte .Certains,que Dieu nous pardonne,avaient laissé leur table garnies,ils étaient entrain de déjeuner,d'autres s'étaient réfugiés chez des amis ou voisins Algériens en leur laissant les clés de leur maison,pavillon avec voiture dans l'espoir de revenir un jour.On les a jamais revus.

Ils étaient des voisins,des amis,ils nous aimaient et nous les aimions.

C'était une vraie déchirure car pour beaucoup "rentrer" en France,c'était d'aller vivre dans un pays étranger. . .
fredG !
2008-10-17 02:00:16 UTC
Tu as des lacunes, les pieds noirs restés en algérie ont bien été obligés de partir, certains ont tout perdu la bas

(commerces, maison ect) les algériens n'étaient pas tendre avec eux, et que pense tu du fait que ce que tout les français avaient construit a été démoli, rasé (cimetiere, maisons,ecoles ) ceux qui y retournent aujourd'hui sont souvent a la recherche de leurs racines,les pieds noirs agés de la cinquantaine aulourd'hui sont partis tres jeunes (5/6ans) et on envie de revoir les lieux de leur enfance, et n'ont pas la rancune qu'auraient pu avoir leurs parents
ysmen
2008-10-17 01:59:19 UTC
dans la vie tout est question d'intérêt, à cette époque leurs intérêts étaient ailleurs, alors ils sont partis, et maintenant qu'ils ont assouvi leurs désirs, il est temps de se faire une place o soleil. Qui pourrait leur en vouloir


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