Arsène Raoul Lupin est né à Blois en 1874, fils d’Henriette d’Andrésy et Théophraste Lupin.
Outre des études de droit, de médecine et une spécialisation dermatologique, il fait aussi des études classiques de latin et grec. Il a également étudié la prestidigitation, avec Dickson et Pickmann. Son père, professeur de boxe, d’escrime et de gymnastique, l’a initié aux sports de combat et son premier métier sera professeur de Jiu-Jitsu.
Ce Robin des Bois moderne, ou comme dit Sartre, « Cyrano de la pègre », met son intelligence, sa force physique, son sang-froid et sa roublardise au secours de « l’innocence persécutée ». C’est également un homme élégant et séducteur, très apprécié des femmes. Il sait se montrer d’une ironie sans égale à l’égard des forces de l’ordre et de ses rivaux (principalement l'inspecteur Ganimard et le détective britannique Herlock Sholmes, sans parler du brigadier Béchoux, avec lequel il entretient un rapport trouble). Son côté enfantin aussi bien qu'une face plus sombre, sa valse-hésitation constante entre aristocratie (son côté Raoul d'Andrésy) et plèbe (la face Arsène Lupin), un caractère à la fois séduisant, torturé et mystérieux, lui ont assuré son succès auprès de nombreux lecteurs.
Il fait montre de ses talents dans de nombreuses aventures qui se suivent chronologiquement et ont pour cadre la France de la Belle Ãpoque puis, plus brièvement, celle des Années Folles. Aucune énigme ne résiste à la perspicacité du héros, même si personne n’a réussi à résoudre celle-ci depuis la chute des Rois de France, comme dans L’Aiguille creuse.
Outre la série des romans et recueils de nouvelles originales de Maurice Leblanc, il a également été souvent représenté au cinéma et à la télévision. Il a d'ailleurs été chanté par Jacques Dutronc pour accompagner la série télévisée des années 1960/1970 avec Georges Descrières. "C'est le plus grand des voleurs, oui, mais c'est un gentleman", plaide le chanteur à cette occasion. Jean-Claude Brialy fut un autre talentueux interprète du gentleman-cambrioleur, après André Brulé dans les pièces contemporaines de l'auteur, Maurice Leblanc.
En effet, sa répulsion à tuer et son respect des femmes le rendent fort sympathique pour un large public jusqu'à aujourd'hui: il restitue certains bijoux volés à de jolies femmes pour peu qu'un sourire l'ait ému. Charmeur, il n'hésite pas à confier avoir été rejeté parfois pour des rivaux moins valables: il n'est pas un séducteur infaillible, ce qui lui donne une dimension plus humaine que nombre d'autres zéros de littérature.
Il fait également preuve de patriotisme, notamment au cours des épisodes situés durant la Première Guerre mondiale. Il prend l'initiative de plusieurs opérations diplomatiques en faveur de la France qui auraient d'après lui changé le cours de la guerre. Il s'est engagé dans la Légion étrangère et a combattu au service de la France en Afrique du Nord (Les dents du tigre).
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Le viol est un acte sexuel imposé par une contrainte physique ou psychologique. C'est une agression sexuelle impliquant spécifiquement une pénétration sexuelle, vaginale, anale ou orale ou pénétration par la main ou un objet.
Le viol constitue un crime dans la plupart des législations; la tromperie ou le dol constituent en général, comme la violence, un élément appréciateur du viol.
Le viol est aujourd'hui désapprouvé dans la plupart des sociétés mais ce n'a pas été toujours le cas et il existe toujours des sociétés où il est toléré, voire non juridiquement défini. Le viol est un crime très fréquent et sa prévention comme sa répression connaissent des difficultés dans tous les pays.
Sommaire [masquer]
1 Approche socio-historique du viol
1.1 Le viol dans l'antiquité
1.2 Le viol au Moyen Ãge
1.3 Les viols de guerre
1.4 La lutte contre le viol
1.5 Le viol en prison
2 Le viol en droit
2.1 Législation française
2.2 Législation suisse
3 Statistiques
3.1 Ã travers le monde
3.2 France
4 Le viol au cinéma
5 Voir aussi
5.1 Notes
5.2 Articles connexes
5.3 Bibliographie
5.4 Liens externes
Approche socio-historique du viol [modifier]
Le viol dans l'antiquité [modifier]
Fresques de Pompei (détail)La première mention écrite du viol est dans le Code d'Hammourabi qui assimile le viol à l'adultère. La victime et l'assaillant sont ainsi punis de la même manière à la discrétion du mari, dont la femme est considérée comme la propriété.
Chez les Israélites, la femme est la propriété du mari. Le viol est interdit dans le dernier des 10 commandements: Tu n'auras pas de visée sur la maison de ton prochain, sa femme, son serviteur, sa servante, son âne…. La punition est :
si la femme est mariée ou fiancée : lapidation de l'homme, et, si elle n'a pas crié - signe de consentement -, de la femme. Si celle-ci s'est défendue, ou que le viol s'est produit en campagne - personne ne pouvant entendre le cri -, elle est au contraire vengée par les hommes.
si elle n'était ni mariée ni fiancée : obligation pour l'homme de l'épouser sans possibilité de divorce, ou bien paiement du prix fixé par le père de la femme[1].
Dans la mythologie de la Grèce antique, les dieux femmes comme hommes recourent très souvent au viol notamment contre les humains mais en utilisant rarement la violence. Le rôle de la femme grecque est limité aux taches ménagères. L'adultère de la femme était puni mais l'homme pouvait légalement entretenir des concubines.
Dans la société romaine primitive, le pater familias dispose du droit de vie et de mort sur ce qui lui appartient et notamment les femmes placées sous son autorité. Le développement du droit romain leur donnera un statut et une liberté exceptionnelle tout en restant sous l'autorité du père.
Le viol au Moyen Ãge [modifier]
Scène de viol Utagawa KUNIYOSHI (circa.1797-1861)Le début du christianisme est marqué par la promotion de la chasteté et le respect des vierges. Dans le même temps, et surtout au début du Moyen Ãge, les mÅurs sexuelles étaient très libres que ce soit chez les femmes ou chez les prêtres.
Durant la féodalité, le suzerain dispose de nombreux droits à l'égard de son vassal, comme épouser ou marier la fille de son vassal. Le viol des femmes de modestes conditions par les seigneurs ou par les soldats en temps de guerre était toléré. Par contre celui des femmes de haute-noblesse était puni par la mort. Les vierges pouvaient absoudre leur violeur en l'épousant, moyens utilisés par certains hommes pour faire fléchir la volonté des pères et femmes récalcitrants au mariage.
Les viols de guerre [modifier]
L'enlèvement des Sabines (1637-1638) de Nicolas Poussin.Le viol en temps de guerre est un moyen d'humilier le vaincu ou de provoquer un adversaire lorsque le conflit est latent. On peut citer l'enlèvement des Sabines ou la guerre de Troie pour venger Ménélas.
Dans l'histoire de l'Antiquité, Augustin (cf. La Cité de Dieu) note que le viol est une pratique habituelle lors des pillages de villes, au même titre que le massacre des hommes. Selon lui, on ne trouve guère plus d'un ou deux contre-exemples, et encore seraient-ils douteux. On peut citer le cas d'Alexandre le Grand dont le comportement semble avoir parfois témoigné d'une volonté de protéger certaines femmes de la violence masculine. Gengis Khan pour sa part disait qu'« il n'avait pas connu de plus grand plaisir que celui de violer les femmes et les filles de ses ennemis vaincus »[réf. nécessaire].
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Russes, Américains, Allemands et Japonais se livrèrent au viol. Lors du débarquement des soldats alliés en Europe, de nombreuses plaintes ont été portées sans grands résultats contre les soldats américains (qui ne faisaient nulle différence entre populations se croyant libérées ou occupées) par des femmes françaises. L'historien américain J.Robert Tilly dans son ouvrage « La Face cachée des GI’s » rapporte que plus de 17.000 viols ont été commis par les GIs au Royaume-Uni, en France et en Allemagne[2]. Pendant la chute du IIIe Reich en 1945, le nombre de femmes allemandes violées par l'armée russe a été estimé à 2 millions[3]. Ce chiffre paraît sous estimé compte tenu des consignes officielles données par les responsables politiques de violer le plus grand nombre d'allemandes[réf. nécessaire]. L'occupation française en Allemagne après 1945 est elle-même accusée d'avoir couvert nombre de viols et de séquestrations de jeunes femmes[réf. nécessaire].
à Chypre, durant la période d'Enosis (annexion à la Grèce) déclenchée par le régime des colonels grecs, les milices chypriotes grecques se livrèrent jusqu'à l'intervention de l'Armée turque à de nombreux viols, non dénoncés par les Turcs désireux de cacher cette humiliation[réf. nécessaire]. En Bosnie-Herzégovine, entre 500 et 20 000 femmes ont été violées par les Serbes au cours des cinq mois de conflit en 1992 ; dans certains villages du Kosovo, 30 à 50 % des femmes en âge d’avoir des enfants ont été violées par des hommes des milices serbes[réf. nécessaire] ; au Rwanda, entre 250 000 et 500 000 femmes, soit environ 20 % des femmes ont été violées durant le génocide de 1994[réf. nécessaire] ; au Congo-Brazzaville, des milliers de femmes qui fuyaient la capitale ont